Angela Merkel devant le Bundestag reconnait l'échec de la transformation numérique du système de santé allemand
L’Allemagne se débat depuis des mois avec un empilement de logiciels et de systèmes d’information : SufvNet, Demis, Sormas, Climedo… Des systèmes obsolètes et d’autres plus récents, mais partiellement inachevés, a l’origine de problèmes aigus d’interfaçage entre outils de gestion locaux, outils de reporting et systèmes d’information fédéraux. Tout cela sur fond de décentralisation. Avec 375 centres de santé (Gesundheitämter), cellules de base de la gestion de la crise (c’est là qu’on teste, trace et isole), plus ou moins coordonnés au niveau des communes (Gemeinde), des districts (Regierungsbezirke), des arrondissements (LandKreise) et des Länder. 375 centres de santé tenus d’alimenter les systèmes d’information épidémiologiques fédéraux, SurvNet et Demis, mis en place par le RKI, l’institut Robert Koch. C’est le RKI qui élabore les indicateurs fédéraux, comme le fameux taux d’incidence, l’une des principales boussoles pour la gestion de la crise. Tout cela fait dire à pas mal