Joe Biden appelle à la création d’une force sanitaire de 100 000 membres
Joe Biden a peine a se faire entendre dans cette période. Pour assoir son autorité, il s’est entouré d’un Comité consultatif de santé publique, composé de scientifiques et d’ex-administrateurs des autorités de santé.
Alors que le Congrés débat d’un plan « pour reouvrir l’économie », Joe Biden alertait le 27 avril sur la pénurie de tests et plus généralement sur la strategie de depistage
« Nous ne devons pas simplement tester plus, nous devons tester plus intelligemment. À l'heure actuelle, en raison du manque de tests et d'équipements de protection du personnel et de problèmes connexes, nous testons principalement les personnes les plus malades que nous soupçonnons d’être atteintes, afin qu'elles puissent être isolées et soignées. Les tests intelligents se concentreraient sur les personnes à risque élevé, comme les résidents des maisons de retraite, ainsi que celles qui interagissent avec de nombreuses personnes chaque jour : les professionnels de santé, les employés des magasins, les responsables de la sécurité publique, les employés des transports publics et d'autres (…) Une fois que nous avons identifié les personnes infectées par COVID-19, nous devons les isoler et identifier celles à qui elles pourraient avoir involontairement transmis la maladie. C'est ce qu'on appelle la recherche des contacts, et nos professionnels de la santé publique le font tous les jours »
« Nous devons former un nouveau corps de santé publique (US Public Health Jobs Corps) d'au moins 100000 personnes pour mobiliser les Américains à travers le pays, y compris AmeriCorps et Peace Corps Volunteers et ceux qui ont perdu leur emploi dans cette crise.
Le Massachusetts a déjà lancé le sien ».
« Le US Public Health Jobs Corps pourrait remplir diverses fonctions importantes, et veiller à ce que la recherche des contacts atteigne les communautés les plus démunies, idéalement par les membres de ces communautés elles-mêmes. Les données montrent déjà que ces communautés sont laissées pour compte, alors qu’elles subissent de plein fouet la pandémie ».