Disposons nous de la bonne organisation pour contrôler la circulation du virus ?
Les centres d’appels de la CNAM risquent d’être vite débordés si les médecins jouent le jeu et transmettent à la CNAM les « contacts » que les personnes testées positives auront accepté de leur communiquer. Et s’ils ne sont pas débordés, c’est que le dispositif aura manqué sa cible. L’expérience des épidémies nous enseigne qu’il faut des « travailleurs de santé », en nombre, professionnels et volontaires pour casser les chaînes de transmission. Pour identifier et circonscrire les foyers (nouveaux mais aussi anciens) de propagation. Pour identifier et isoler, le cas échéant, les « propagateurs potentiels » du virus que sont les personnes en contact chaque jour avec des centaines de personnes Le dispositif des 3000 agents dans les centres d’appel de la CNAM, même renforcés par les 200 épidémiologistes des ARS est-il dimensionné pour faire face a cette mission ? Ne conviendrait-il pas de s’inspirer du dispositif mis en place en Autriche, avec ces ambulances qui circulent à Vien...